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    Mais que se passe-t-il aux yeux de la loi?  Ou devrais-je dire mais que se passe-t-il ? intello

     

    Je vous laisse à présent lire cet article de la Prévention Routière ou vous pourrez faire votre propre opinion.

     

     

    1: Le risque d'accident des piétons

     

    Le saviez-vous ? Qu’est-ce qu’un piéton ?
    Le piéton est un usager qui circule à pied.

    Dans le Code de la route, sont assimilées aux piétons :
    les personnes qui conduisent une voiture d’enfant, de malade ou d’infirme, ou tout autre véhicule de petite dimension sans moteur (trottinette, rollers, skateboard…) ;
    les personnes qui poussent à la main une bicyclette ou un cyclomoteur ;
    les handicapés dans les chaises roulantes mues par eux-mêmes ou circulant à l’allure du pas.

    Piétons, rendez-vous visibles !
    Pour être mieux vu lorsqu’il fait sombre, portez de préférence des vêtements (chaussures, sacs à dos…) de couleurs claires ou munis de bandes de tissu rétroréfléchissant, qui renvoie vers les conducteurs la lumière de leurs phares. La nuit, vous serez ainsi visible à plus de 150 m, au lieu de 30 m.

    2: Les droits et les devoirs des piétons

    Comme tous les usagers de l'espace public, les piétons ont des droits et des devoirs, établis par le Code de la route.

    Les conducteurs de véhicules ont l’obligation de céder le passage aux piétons, dès lors que ceux-ci sont «régulièrement engagés sur la chaussée» (art. R.415-11).
    L’article R.412-6 précise aussi que le conducteur « doit, à tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes à la circulation. Il doit notamment faire preuve d’une prudence accrue à l’égard des usagers les plus vulnérables ». C’est le « principe de prudence à l’égard de l’usager vulnérable », adopté en juillet 2008, dans le cadre de la démarche « code de la rue ».

    Mais les piétons doivent aussi observer les règles du Code de la route.
    Où marcher ?

    En ville comme à la campagne, vous devez marcher sur les trottoirs et accotements lorsqu’ils existent (article R412-34 du Code de la route).
    S’il n’y a pas de trottoirs ou d’accotements, ou s’ils sont impraticables, vous pouvez circuler sur la chaussée, près de l’un de ses bords (art. R412-36).
    Une précision pour les routes de campagne : hors agglomération, vous devez vous tenir près du bord gauche de la chaussée sauf circonstances particulières (manque de visibilité, zone de travaux…). (art. R412-36). Marcher à gauche sur la chaussée vous permet de voir arriver les voitures en face de vous et vous laisse donc le temps de vous ranger. Si vous marchiez à droite, vous pourriez être surpris par une voiture arrivant dans votre dos.

     
    Le saviez-vous ?
    Les premiers trottoirs apparaissent en 1781, rue de l’Odéon à Paris, mais ils ne seront généralisés qu’en 1845, en même temps de que le pavage de nos chaussées.
     
    Où traverser ?
    Les droits des piétons en traversée de chaussée ont été clarifiés par décret en 2010. Désormais, lorsqu’un piéton s’engage ou manifeste de façon claire l’intention de s’engager dans la traversée d’une chaussée, les véhicules doivent lui céder le passage et, si besoin, s’arrêter. Dans une zone de rencontre ou sur une aire piétonne, le piéton qui chemine est déclaré, une fois pour toutes, prioritaire.

    Bien sûr, le piéton reste soumis au respect des règles qui le concernent :

    S’il existe un passage pour piétons à moins de 50 mètres, vous devez l’utiliser (art. R412-37).
    S’il n’existe pas de passage, vous devez traverser selon un axe perpendiculaire à la chaussée (art. R412-39).
    Aux intersections à proximité desquelles il n’existe pas de passage pour piétons, vous devez traverser la chaussée en prolongement du trottoir (pas de traversée en diagonale) (art. R412-37).
    Vous ne devez traverser qu’après vous être assuré de pouvoir le faire « sans risque, en fonction de la visibilité, de la distance et de la vitesse des véhicules » (art. R.412-37)
    Lorsque la traversée de la chaussée est réglée par un feu de signalisation, vous ne devez vous engager que lorsque le feu est au vert pour les piétons.

    Tout piéton ne respectant pas ces dispositions encourt une amende forfaitaire de 4€.

     
    Le saviez-vous ?
    La notion de passage pour piétons est très ancienne puisqu'on en trouve en pierre dans les vestiges antiques de Pompéi. Ces passages surélevés servaient surtout à éviter de marcher dans la boue de la rue, tout en permettant le passage des véhicules et animaux. D'autres passages pour piétons, plus récents, sont de véritables célébrités : celui de Shibuya au Japon est réputé être le plus emprunté au monde. Les piétons peuvent traverser le carrefour en diagonale tandis que tous les flux de véhicules sont à l'arrêt. Plus proche de nous, le passage piéton d'Abbey Road à Londres attire de nombreux touristes : il se font photographier en mimant une pochette de disque des Beatles.
     

    Le cas particulier des groupes de piétons:
    Ils ont strictement les mêmes obligations que les piétons solitaires : marcher sur l’accotement droit ou gauche et se placer en file indienne s’ils circulent sur le bord gauche de la chaussée.

    Des dispositions particulières du Code de la route s’appliquent aux groupes organisés, c'est-à-dire aux piétons qui marchent à deux de front ou plus (cortèges, convois, processions, troupes militaires, randonneurs marchant de front, colonies de vacances encadrées dont les enfants marchent par deux, groupes de coureurs à pied…).

    C’est uniquement dans ces cas que les piétons sont astreints à circuler sur le bord droit de la chaussée. Ces groupes ne doivent pas s’étendre sur plus de 20 mètres, chaque groupe étant distant de 50 mètres au moins. En outre, ils ont des obligations particulières de signalisation pour circuler de nuit.

     
    L’indemnisation en cas d’accident:
    La loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter, prévoit l’indemnisation automatique du dommage corporel subi par un piéton accidenté, indépendamment de sa responsabilité. Ce principe d’indemnisation ne peut pas être remis en cause, sauf si le piéton a vraiment cherché l’accident (acte suicidaire par exemple) ou s’il a commis une faute inexcusable*.

    * Celle-ci n’étant pas recevable dans le cas où les victimes sont âgées de moins de 16 ans ou de plus de 70 ans, ou lorsque, quel que soit leur âge, elles sont titulaires d'un titre leur reconnaissant un taux d'incapacité permanente ou d'invalidité au moins égal à 80 %.
     

    Source: http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-conseils/Toutes-les-fiches-conseils/Modes-de-deplacement/Pietons


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  • Modes de déplacement : Rollers et trottinette


    1: Rollers et trottinettes : quel statut ?

    Peu polluante, silencieuse et ludique, la pratique du roller ou de la trottinette est aussi excellente pour votre condition physique… à condition toutefois de maîtriser quelques techniques de base ! Sinon, gare à l’accident !

    Retrouvez dans cette rubrique nos conseils pour profiter pleinement des sensations et plaisirs de la glisse sans mettre en danger votre sécurité ni celles des autres usagers…
    Des « piétons à grande vitesse »


    Rollers
    Le Code de la route assimile les rollers et trottinettes aux piétons.

    Lorsque vous vous déplacez en roller ou trottinette, vous devez donc circuler sur les trottoirs et utiliser les passages pour piétons pour traverser la rue. Vous ne pouvez rouler ni sur la chaussée, ni sur les pistes ou bandes cyclables.

    Mais soyez vigilants ! Chaussés de vos rollers ou au guidon de votre trottinette, vous vous déplacez à environ 15 ou 20 km/h… contre 3 à 5 km/k en moyenne pour un marcheur !

    Vous devez donc adapter en permanence votre vitesse afin de ne pas gêner les piétons.

    La question de l’assurance
    Vérifiez, auprès de votre assureur, que votre contrat "responsabilité civile" comprise dans votre assurance habitation couvre les risques rollers et trottinette.

    En cas d’accident, votre responsabilité pénale et civile peut être engagée si vous avez commis une faute ou n’avez pas respecté les règles du Code : circulation sur la chaussée, non-respect des feux des passages piétons, vitesse excessive...

     

    2: Modes de déplacement : Rollers et trottinette

    Équipez-vous !

    Dans près de 7 accidents sur 10, ce sont les membres supérieurs qui sont touchés, surtout les avant-bras, poignets et coudes. D’où la nécessité de porter des protections : casque, coudières, genouillères et surtout protège-poignets.

    Quand vous achetez votre équipement, veillez à ce qu’il soit adapté à votre taille, de bonne qualité (norme EN 1078 pour les casques adultes et EN 1080 pour les enfants) et solide.

    Pour être bien visibles, portez des vêtements de couleurs claires ou, mieux encore, un gilet rétroréfléchissant.


    Entraînez-vous !

    Savoir patiner, c’est être capable de conserver son équilibre, de maîtriser sa trajectoire, mais aussi de tourner, de ralentir, de freiner… et ce, même en descente.

    Sachez qu’en roller, un accident sur trois se produit pendant le premier mois de pratique et même un sur cinq lors de la première sortie. Si vous débutez, entrainez-vous d’abord dans des espaces protégés (parking sans voiture par exemple) avant de vous lancer dans la ville !


    Identifiez les pièges

    Les pièges qui vous guettent sont nombreux : fissures, inégalités, gravillons, surfaces glissantes, flaques d’eau, plaques d’égout, chiens en laisse, sorties d’immeuble et ouvertures de portière…
    Restez vigilant !


    Respectez les piétons !

    Soyez en permanence attentif aux réactions des piétons. Prenez la bonne habitude de les dépasser par la gauche et de les croiser par la droite.

     

    Entretenez votre matériel !

    Vérifiez-le avant chaque départ (serrage des axes, état des roulements + boucles, lacets pour les rollers…).

    Pour les rollers, vérifiez régulièrement l’usure de vos tampons de freins. Si l'un d'eux est usé jusqu’à “la ligne maximum d’usure”, mieux vaut le faire changer, sinon vous allez abîmer votre roller et vous ne pourrez plus freiner efficacement.

    Vérifiez aussi l’état des roues de vos rollers. Quand vos roues commencent à s’user, vous devez les permuter. L’objectif est de remplacer les roues les plus usées par les moins abîmées et d’user les roues de manière homogène.
     

    Le saviez-vous ? Le roller, deux siècles et demi d’histoire
    Inspiré du patin à glace, le patin à roulettes doit son invention au belge John Joseph Merlin dès 1760. Les premiers modèles disposaient de roulettes en ligne, les patins à deux essieux n’apparaissant que dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Pratiqué essentiellement comme loisir ou comme sport, le roller a suivi des périodes successives d’engouement et d'oubli. Le dernier développement significatif du roller date de 1995 : la paralysie des transports à l’occasion de grèves ainsi que l'apparition de nouveaux équipements ont fait prendre conscience aux citadins français que le roller est aussi un mode de déplacement alternatif pratique et rapide.
     
    Source: http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-conseils/Toutes-les-fiches-conseils/Modes-de-deplacement/Rollers-et-trottinette/%28article_id%29/1347/%28position%29/0

     


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